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Les commentateurs avaient noté avec justesse qu’Obama avait inauguré en 2008 la campagne « numérique ». On avait même attribué à cette nouvelle façon de faire de la politique et de motiver les électeurs une part importante de la victoire de Barack Obama.
2017, près de 10 ans après, la France semble a son tour avoir franchi un cap dans la digitalisation de la politique.
Jean Luc Mélenchon s’est illustré très tôt dans la campagne avec le lancement de sa chaîne youtube, véritable succès avec près de 320 000 abonnés, il est venu avec intelligence s’adresser à des segments d’internautes (notamment les jeunes) qui ne regardent plus la Tv ou ne lisent pas les journaux traditionnels.
Le FN n’est pas en reste avec Jean marie Le Pen ou Florian Philippot qui eux aussi ont investi ce territoire de communication mais avec un impact beaucoup moins important ( moins de 20 000 fans sur Youtube pour F. Philippot – moins de 8 000 pour JM Le Pen).
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La campagne de JL Mélenchon a été marquée par de nombreuses innovations en matière de communication. Les meetings par hologrammes ont notamment marqué les esprits.
Mais les supporters de JL Mélenchon (qui ne sont pas forcément des militants encartés) ont aussi créé des outils de communication digitaux de manière collaborative.
L’appli DISCORD a permis à ces citoyens numériques de communiquer entre eux et de produire des outils qui ont dépassé largement les cercles « geeks » ou militants.
(le jeu Fiscal Kombat a notamment reçu un accueil enthousiaste avec près de 400 000 joueurs online enregistrés).
La création de sites dédiés au candidat sur des thématiques précises a aussi été entreprises par ces cybers militants d’un genre nouveau. on pense notamment au site http://melenchonouimais.fr/ qui vise à lutter contre les idées reçues à propos du candidat ou de son programme.
Emmanuel Macron de son coté a lui aussi tiré pleinement parti de ces nouveaux outils de communication. Son équipe de direction de campagne a souvent été présenté comme une agence de communication politique. On a ainsi pu lire dans la presse spécialisée de la communication “l’équipe #MACRON ne fait pas appel à une agence de communication, car elle est elle-même une agence de communication” ce qui résume bien la stratégie du candidat et de ses proches qui ont pris la complète mesure de l’impact des nouvelles technologies de communication sur les citoyens désormais « numériques ».
Un tchat bot (un robot de discussion) a ainsi été mis en place permettant 24h sur 24 et 7 jours sur 7 de répondre aux questions des internautes sur le site du candidat « En Marche » https://en-marche.fr/emmanuel-macron
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