Cette élection présidentielle a consacré l’arrivée des réseaux sociaux dans le débat démocratique.
Twitter, facebook et même instagram ont rythmé la campagne mobilisant jusqu’au dernier moment militants et sympathisants.
Les #radiolondres et autres #jerespectelecodeelectoral ont en effet rythmé avec humour, parfois finesse, les dernières heures de la campagne. A noter la rapidité avec laquelle le principe du “hashtag (comprendre le “#”) radioslondres” s’est propagé sur le réseau et a été repris avec engouement par les internautes militants.
Au delà du coté sympathique et “potache” de l’opération peut on mesurer sérieusement l’influence réelle du réseau sur la décision de vote finale ? Certes non.
Par contre il est évident que les réseaux sociaux sont devenus à la fois un formidable vecteur de communication mais aussi, et surtout, un formidable outil de mobilisation militant et de propagande, accessible 24/24, où chacun peut devenir de manière concomitante, acteur et spectateur.
C’est peut être la première fois que le citoyen peut réellement s’emparer du mégaphone et devenir créateur et relais d’information.
Pour finir je citerai Chris Lander, du Baltimore City Paper qui dans un papier de 2008, parle avec poésie de mouvement « Anonymous” :
« Anonymous est la première superconscience construite à l’aide de l’Internet. Anonymous est un groupe semblable à une volée d’oiseaux. Comment savez-vous que c’est un groupe ? Parce qu’ils voyagent dans la même direction. À tout moment, des oiseaux peuvent rejoindre ou quitter le groupe, ou aller dans une direction totalement contraire à ce dernier »
Rendez vous le 6 mai pour confirmer cette tendance lourde (et n’oubliez pas de voter !)