[one-half-first]
Tous les chiffres de cet article sont des résultats du sondage réalisé par le cabinet BVA pour la Villa Numeris fin mars dernier sur 1 053 Français âgés de 18 ans et plus qu’on a interrogé sur les moyens qu’ils utilisent pour s’informer.
Les sources d’informations privilégiées
Internet et la télévision se disputent la première place : 62% des interrogés affirment privilégier l’un ou l’autre de ces deux canaux pour s’informer.
La seule différence entre les deux c’est la démographie :
• Internet attire les jeunes et les catégories sociales plus élevées : 83% de ceux qui préfère internet ont moins de 35 ans et 72% sont des cadres (CSP +)
• La télévision quant à elle reste le média favori des classes plus populaires (88% d’ouvriers) et des seniors (77% des 65 ans et plus)
Viennent ensuite la radio et la presse papier, qui sont en forte baisse depuis quelques années : 49% des répondants indiquent s’informer via la radio et 32% via la presse papier.
Au niveau démographique, la radio intéresse plus les 35-49 ans (55%) et les femmes (53%). Alors que la presse papier est privilégiée par beaucoup de seniors : 50% de 65 ans et plus.
Le flux d’information sur les réseaux sociaux
Sur Facebook ou Twitter, les Français sont très actifs et partagent énormément de contenus. La preuve : 58% des sondés affirment qu’il leur arrive de partager une info qu’ils jugent intéressante. 4% d’entre eux le font systématiquement et 15% le font très régulièrement.
Pourquoi tant de partage d’infos ? Pour 59% des Français interrogés qui ont indiqué partager des contenus, la raison est simple : pour éveiller l’intérêt de leurs contacts et provoquer des réactions. Mais là où ce besoin d’attention devient dangereux, c’est quand on découvre que plus de la moitié des internautes qui partagent des images, articles, vidéos, n’en vérifient pas la source tout en sachant parfois qu’elle est loin d’être fiable !
[/one-half-first]
[one-half]
Les Français face au fake news
Interrogé sur les fake news et leur canaux de propagation, le panel est plutôt unanime : pour 82% d’entre eux, la majorité des informations fausses ou truquées que l’on trouve sur le web deviennent virales sur les réseaux sociaux.
Mais il existe aussi d’autre supports de relai :
• 52% pensent que les fake news sont relayées par les influenceurs (personnalités média, journalistes, etc…)
• 43% pensent qu’elles sont propagées par les sites web diffusant de l’information sur internet exclusivement
• 28% pensent que les e-mails sont un canal qui transmet des infos truquées
Donnée intéressante : sur la totalité du panel sondé, ils sont 15% à affirmer que leurs propres proches relaient des fake news (sciemment ou pas).
La conclusion est la suivante : les Français sont de plus en plus sensibles quant au choix de leurs canaux d’information. Cependant, bien qu’ils deviennent de plus en plus méfiants, ils continuent tout de même à favoriser le web et les réseaux sociaux, quitte à s’exposer et même à partager des contenus erronés.
[/one-half]